Faim d'été Essayons de remettre les pendules à
Faim d'été
Essayons de remettre les pendules à l’heure, à Pâques, nous déjeunions dehors, sortions les transats et les chapeaux et nous voici à la veille du 15 août au coin du feu ou presque dans un pull que je suis uniquement autorisée à porter en l’absence de mon mari, tant il est une atteinte à toute vie de couple normalement constituée…Et oui mesdames le grand pull informe sur legging n’est sexy que dans les films où les filles arborent un brushing impec au saut du lit et tiennent un mug de thé bouillant à deux mains comme un fragile petit écureuil tient sa noisette…Donc même si ça n’est pas le sujet, les polaires et autres tenues confortables devraient être interdites après passage devant Monsieur le Maire ! Je ne m’étendrai pas non plus sur certaines tenues de ces messieurs au réveil, ils se reconnaîtront douloureusement et vraiment, là n’est pas le sujet…..
Bref maintenant que je vous ai fait partager mes passionnantes considérations sur cet été plus que mitigé, l’heure de bilan estival a sonné. Après des vacances d’une fulgurance déconcertante, nous voici de retour, à peine le temps de bronzer que l’on pèle déjà…Mais la Catalogne a tenu ses promesses comme chaque année…Comme chaque année ? Oui, on est loin de rendez-vous en terre inconnue, mais je dois confesser que j’aime ces vacances truffées de petits rituels, retrouver les odeurs de laurier dans les chemins qui longent la mer, les repas à des heures anarchiques, la gouaille des catalans, la pêche aux oursins, les « on dîne où ce soir ? », les cousins, les amis, etc…Ce petit bout de rocher que j’ai découvert il y a 20 ans a pris mine de rien une grande importance dans ma vie tant il représente un point d’ancrage familial…Il n’empêche que toutes les bonnes choses ayant une fin, nous voici de retour en Bourgogne, et j’ai beau me huiler du soir au matin pour retenir les dernières traces de l’été, l’environnement sent de plus en plus les fruits blettes et les cahiers neufs… !
Heureusement pendant notre absence, la forge a continué à renaître de ses cendres, les artisans ont œuvré sous le regard avisé de notre doggy/chicken-sitter, à qui je tenais ici à rendre hommage.